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Immobilier neuf et ancien en Ile-de-France, des prix qui se rapprochent

Prix immobilier neuf et ancien en Ile-de-France
Si l’on se réfère au seul prix d’achat, le neuf semble naturellement être plus cher que dans l’ancien, puisqu’il respecte les dernières normes et termes d’isolation, d’accessibilité, d’économies d’énergie… Mais ce n’est plus vrai partout. La hausse des prix de l’immobilier dans l’ensemble de la région parisienne – et pas seulement à Paris - a réduit l’écart entre le neuf et l’ancien. Dans certaines communes franciliennes, ce dernier coûte même désormais plus cher.

La période de confinement que nous venons de vivre n’a fait que renforcer une tendance déjà très marquée : en quête de plus d’espace, de calme et de nature, mais aussi rebutés par la hausse constante du prix du m² au sein de la capitale, qui flirte désormais avec les 10 500 euros, les parisiens sont de plus en plus nombreux à vouloir s’installer dans les villes de la périphérie voire de la Grande Couronne. Mais que choisir ? Habiter dans le neuf ou dans l’ancien ? De prime abord, côté prix brut du m², la balance semble pencher en faveur de l’immobilier ancien. Mais l’écart se resserre, voire s’inverse dans certaines communes.   

Quand le neuf est moins cher

Selon les chiffres récents fournis par les Notaires du Grand Paris, si l’on exclut Paris du calcul, les prix moyens de l’immobilier ancien En Ile-de-France, bien qu’ayant augmenté de 5,7% sur un an, restent en moyenne inférieurs à ceux de l’immobilier neuf : 4220 euros par m² dans l’ancien contre 5040 euros le m² dans le neuf en Petite Couronne. Mais cette règle d’un neuf plus cher que l’ancien commence à compter quelques exceptions notables. Deux exemples emblématiques. Selon une étude du site SeLoger, à Asnières (Hauts-de-Seine), dans la toute proche banlieue ouest parisienne, le prix du m² est de 6 469 euros dans l’immobilier neuf, quand celui de l’ancien atteint 6 567 euros. Un peu plus loin de Paris, à Créteil (Val-de-Marne) le neuf s’affiche à 4 365 euros en moyenne le m² quand l’ancien, en hausse de 19 % sur un an, grimpe à 4505 euros. En cause, l’envolée de la demande dans ces villes il est vrai très agréables à vivre et très recherchées.

La comparaison des seuls prix au m² est insuffisante

Mais la comparaison financière entre neuf et ancien ne doit pas se limiter au prix brut du m². Les frais de notaire, par exemple, sont moins élevés dans le neuf : 2% à 3% contre 7 à 8 % dans l’ancien. Pour l’achat d’un bien de 300.000 euros, l’économie sera d’environ 15 000 euros dans le neuf. Une somme non négligeable ! La notion de « m² utile » est également à prendre en compte, et ce n’est pas tout, Les avantages du neuf sont nombreux. Déjà, il est pensé pour offrir une optimisation des surfaces de vie, quand l’ancien comporte souvent de longs couloirs que l’acheteur va devoir payer pour un usage très aléatoire. Le neuf respecte la Réglementation 2012, synonyme de confort thermique et acoustique mais aussi de maîtrise des dépenses énergétiques, quand l’ancien peut se révéler mal isolé, dépourvue de double vitrage et gourmand en factures de gaz ou d’électricité. Enfin, le neuf offre à son propriétaire – résident ou investisseur locatif – la garantie de ne pas avoir à effectuer de travaux de rénovation, de « rafraîchissement » ou de mise aux normes durant de nombreuses années. 

Bien évaluer son rapport prix/qualité de vie

En réalité, lors du choix si important d’un achat dans la pierre, c’est le rapport qualité de vie/prix qui va prévaloir. les programmes Kaufman & Broad en Ile-de-France sont situés sur des emplacements sélectionnés avec soin, très souvent des éco-quartiers, proches des commodités. Les pièces sont lumineuses et conçues pour optimiser l’espace, la décoration est personnalisable, une place de parking est la plupart du temps incluse avec l’appartement et la présence de balcons, terrasses voire vérandas est presque systématique. Autant d’atouts confort qu’il sera plus difficile – ou plus onéreux – d’obtenir dans l’immobilier ancien.